Tome 17 n°3 - 2012


[Editorial] La vie actuelle de la SARANF

La prise en charge péri-opératoire des cardiopathies congénitales au Sénégal

Facteurs pronostics des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (…)

Prise en charge anesthésiologique des patients hypertendus au Centre (…)

Les urgences ORL pédiatriques au Centre Hospitalier Départemental du Borgou (…)

Evaluation des protocoles de prévention des hypotensions artérielles (…)

Prise en charge des polytraumatisés à l’hôpital universitaire de Parakou au (…)

Prise en charge de l’asthme aigu grave en réanimation au CHU de Yopougon

Prise en charge en réanimation des accidents vasculaires cérébraux (…)

Evaluation des connaissances et des pratiques sur l’antibioprophylaxie (…)

Facteurs d’agressions cérébrales secondaires d’origine systémique des (…)

Fractures et disjonctions de l’anneau pelvien au CHU de Bobo-Dioulasso (…)

Connaissances et pratiques du personnel paramédical en réanimation néonatale (…)

Profil épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif des malades (…)

Facteurs pronostics des traumatisés graves de la route admis au service de (…)

Place de l’anesthésie périmédullaire en chirurgie gynécologique et (…)

Intoxication aux insecticides organophosphorés A propos de cinq cas.

Rupture bronchique suite à un traumatisme thoracique fermé. A propos d’un cas

Hémopéritoine de grande abondance chez un hémophile : à propos d’un cas (…)

Troubles du sommeil en réanimation : mythe ou réalité ?

Les urgences ORL pédiatriques au Centre Hospitalier Départemental du Borgou de Parakou, Bénin

Pediatric otorhinolaryngological emergencies in Borgou’s regional hospital in Parakou, benin

avril 2013, par Hounkpatin SHR , Adedemy J.D. , Avakoudjo F. , Lawson Afouda S. , Agossou J. , Noudamadjo A. , Dossou-Kpanou AFKB , Adjibabi W , Vodouhe S.J.

Auteur correspondant : Spéro H.R. Hounkpatin. Email : speraoul chez yahoo.fr.

Résumé


Objectif : Décrire le profil épidémiologique et clinique des urgences ORL pédiatriques au Centre Hospitalier Départemental du Borgou (CHD-B) situé à Parakou dans le nord du Bénin.
Patients et méthodes  : Il s’agissait d’une étude transversale de type descriptif qui s’est déroulée de janvier 2006 à Décembre 2009. Elle avait concerné les patients âgés de 0 à 15 ans admis dans les services de pédiatrie et d’ORL pour une urgence ORL définie comme tout processus morbide endogène (inflammatoire, infections) ou exogène (corps étrangers) de la sphère ORL mettant en jeu le pronostic vital de l’enfant.
Résultats : La fréquence hospitalière était de 26, 3%. La tranche d’âge 0 à 5 ans représentait 45% et concernait surtout le garçon. Les accidents de jeu représentaient la première circonstance de découverte. Les urgences ORL étaient vraies (49%), relatives (45%) et fonctionnelles (6%). L’épistaxis (35/74 cas) et le traumatisme médiofacial (16/74) dominaient les urgences vraies alors que les urgences relatives étaient marquées par les corps étrangers (46/68 cas) et la rhinosinusite (19/68 cas). Quant aux urgences fonctionnelles il s’agissait de la surdité brusque dans 8 cas sur 9. Les patients reçus pour une urgence ORL pédiatrique ont été traités en général en ambulatoire (77,5%) avec une évolution en général favorable (80,8% des cas). La létalité était de 0,7%.
Conclusion : L’amélioration du pronostic des urgences ORL passe par la sensibilisation des parents sur la nécessité d’une meilleure surveillance des enfants pendant le jeu.
Mots-clés : ORL, Pédiatrie, Urgence, Bénin

Summary :

Objective : To describe the epidemiological and clinical profile of pediatric ENT emergencies in Borgou’s Regional Hospital (CHD-B) located in Parakou in northern-Benin.
Methods : This was a descriptive cross-sectional study which took place from January 2006 to December 2009 in the pediatric emergency department and in ENT department in the Borgou’s Regional Hospital. It involved patients aged 0 to 15 years received for ENT emergency proven by clinical examination and/or paraclinical findings or both.
Results : The frequency of pediatric ENT emergency was 26. 3%. The most affected age group was that of 0 to 5 years (45%). The sex ratio was 1.65. ENT’s foreign bodies were the most frequent pathology (37.7%) particularly those of the nasal cavity. Accidents during games were the leading circumstances of occurrence (31.1%) and concerned especially children 0 to 5 years. Period before hospital attendance was various depending on the nature of the emergency. It was shorter in real emergencies. Patients received for pediatric ENT emergencies were generally treated as outpatients (77.5%) with a favorable-outcome (80.8%).
Keywords : ENT, pediatric, emergency, Benin

<media1273|vignette|left>

Introduction

Les urgences oto-rhino-laryngologiques (ORL) revêtent un caractère particulier lorsqu’elles touchent les patients les plus fragiles que sont les enfants [1]. Les urgences ORL des enfants sont relativement fréquentes [2,3]. En considérant le terrain fragile sur lequel surviennent ces pathologies chez l’enfant, il est important d’établir un diagnostic et une prise en charge thérapeutique adéquate précoces. A ce titre, il est indispensable de connaître ces urgences ORL, surtout les plus fréquentes ainsi que leurs particularités selon le contexte. Le but de ce travail était de décrire le profil épidémiologique et clinique des urgences ORL pédiatriques au Centre Hospitalier Départemental du Borgou (CHD-B) situé à Parakou dans le nord du Bénin.

Patients et méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale de type descriptif qui s’est déroulée du 1er janvier 2006 au 31 Décembre 2009 au CHD-B. L’étude s’est déroulé dans le service d’ORL et chirurgie cervico-faciale (ORL/CCF) et le service de pédiatrie du CHD-B.
Etaient inclus dans l’étude, les patients des deux sexes âgés de 0 à 15ans reçus aux urgences pédiatriques ou ayant consulté directement dans le service d’ORL/CCF pendant la période d’étude pour une urgence ORL prouvée par l’examen clinique et au besoin para clinique. L’échantillonnage était systématique et exhaustif.
Etaient exclus de l’étude les patients décédés à l’admission sans soins.
Pour chaque enfant retenu, un examen clinique complet a été fait, notamment tous les examens ORL ont été repris par le spécialiste. Selon le type d’urgence, des examens paracliniques ont été faits (imagerie médicale ou bilan biologique selon l’indication).
Parmi les corps étrangers, seuls les corps étrangers laryngés ont été hospitalisés. Les autres cas de corps étrangers, les rhino-sinusites et les paralysies faciales ont été traités en ambulatoire. Le reste des patients a été hospitalisé dans le service de pédiatrie à l’exception des traumatismes médio-faciaux qui l’ont été dans le service d’ORL/CCF. Le traitement a été médical, médico-chirurgical ou purement chirurgical selon le cas. Des rendez-vous de suivi ont été donnés à tous les patients.
Les paramètres étudiés ont été : l’âge, le sexe, les circonstances de survenue, le délai de consultation, le type d’urgence, le diagnostic retenu, le type de traitement reçu et l’évolution.

Un patient a été considéré comme présentant :
 une urgence vraie ou absolue en cas de pathologie mettant en jeu son pronostic vital à court terme
 une urgence relative en cas de pathologie dont la prise en charge peut être parfois différée de quelques heures sans préjudice pour sa santé
 une urgence fonctionnelle en cas de pathologie ne mettant pas en jeu son pronostic vital mais dont le traitement ne doit souffrir d’aucun retard car le risque d’infirmité ou de séquelles fonctionnelles est toujours présent.
Les données ont été analysées avec les logiciels Microsoft Excel version 2007 et Epi info 3.5.1. Août 2008. Les proportions ont été comparées avec le test chi-carré de Pearson et l’Odd ratio. Le seuil de signification statistique a été fixé à 5%.

Résultats

Aspects épidémiologiques

Au cours de la période d’étude, 575 cas d’urgence ORL ont été recensés dont 151 soit 26 ,3% étaient relatifs aux enfants.
L’âge moyen des malades était de 7,6 ans (extrêmes 2 mois et 15 ans) : 68 d’entre eux soit 45% étaient âgés de 5ans au plus, 48 avaient entre 6 et 10 ans (31,8%) et 35 entre 11 et 15ans (23,2%). Le nombre des garçons était de 94 (62,5%) et celui des filles de 57 (37,5%) : le sex ratio était égal à 1,65.

Types d’urgence

Nous avons dénombré 74 urgences vraies, 68 urgences relatives et 9 urgences fonctionnelles.

Le tableau I montre la répartition des urgences en fonction des tranches d’âge.

Tableau I : Répartition des urgences en fonction de l’âge au CHD-B de 2006 à 2009.

Les corps étrangers toutes localisations confondues représentaient 37,7 % de toutes les urgences.

Circonstances de survenue

La répartition des circonstances de survenue en fonction des types d’urgence est faite dans le tableau II.

Tableau II : Répartition des circonstances de survenue en fonction des types d’urgence ORL pédiatrique au CHD-B de 2006 à 2009.

Les circonstances de survenue selon l’âge sont résumées dans le tableau III.

Tableau III : Répartition des circonstances de survenue en fonction des tranches d’âge au CHD-B de 2006 à 2009.

Délai de consultation

Le tableau IV résume la répartition des patients en fonction du délai de consultation et des types d’urgence.

Tableau IV : Répartition du délai de consultation des patients en fonction des types d’urgence au CHD-B de 2006 à 2009.

Type de traitement

La répartition des patients en fonction du type de traitement est faite dans le tableau V

Tableau V : Répartition des patients en fonction du type de traitement

Evolution

L’évolution a été favorable dans 80,8% des cas et compliquée dans 15,2% des cas ; un décès est survenu dans 0,7% des cas et les patients ont été perdus de vue dans 3,3% des cas.

Discussion

La fréquence des urgences ORL pédiatriques au CHD-B de Parakou par rapport à l’ensemble des urgences ORL (26,26%) est similaire à celle rapportée par plusieurs auteurs [2,4,5].
Les urgences pédiatriques ORL à Parakou ont concerné surtout les enfants avant 5 ans (45 % des cas). Il en est de même dans la littérature [2,6,7,8]. Cette fragilité des enfants entre 0 et 5 ans pourrait être rattachée en ce qui concerne les pathologies infectieuses, à leur immaturité immunologique avec la disparition progressive des anticorps maternels pendant que les vaccinations infantiles et les expériences infectieuses préparent progressivement l’immunité personnelle acquise de l’enfant.
Dans la présente étude, le sexe masculin a été prédominant comme dans l’étude de Sunil et al [8] en Inde qui ont constaté que les garçons étaient atteints dans 57,54% des cas. Cette prédominance masculine dans les urgences ORL est partagée par d’autres auteurs [2,4,5].
Les accidents de jeu ont occupé le premier rang parmi les circonstances de survenue. Ils ont déterminé essentiellement les urgences relatives. Ils concernaient surtout les enfants de 0 à 5 ans (p=0,009) et chez eux, le risque de survenue des accidents au cours du jeu était 2,43 fois plus élevé que chez les enfants plus âgés (tableau III). Ce fait suggère la nécessité d’une meilleure surveillance des enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans.
Les accidents de la voie publique, deuxième circonstance de survenue des urgences ORL pédiatriques étaient pourvoyeurs d’urgences vraies et étaient l’apanage des enfants âgés entre 5 et 10 ans. Dans un nombre non négligeable de cas (17,2%), la survenue de l’urgence a été insidieuse, ce qui pourrait avoir une influence sur le délai de consultation. Cette survenue insidieuse était plus fréquente chez les enfants de plus 5 ans (p=0,00039). Par contre, la découverte fortuite des urgences était 5,1 fois plus fréquente chez les moins de 5ans (p=0,008). Ces deux constats pourraient s’expliquer par la meilleure surveillance par les parents des enfants de moins de 5 ans par rapport à ceux de plus de 5ans.
Dans la littérature, les délais de consultation varient d’un auteur à un autre et d’une étiologie à une autre [9-13]. Au CHD du Borgou, le délai de consultation a été court surtout dans les urgences vraies (les trois quart avant la 48ème heure). Par contre, dans les urgences relatives, environ le cinquième des patients ont consulté avant la 48ème heure et plus de la moitié à 72 heures et plus. Pour Bamjee et al. [14] en Afrique du Sud, près de 80% des enfants atteints de traumatismes cervico-faciaux sont vus dans les 24 premières heures.

Diop et al. [15] à Dakar au Sénégal dans leur étude sur les corps étrangers ORL ont remarqué que 73,33 % des enfants ont été reçus au-delà
des 24 heures premières heures. De même dans une étude faite au Burkina Faso en 2002 sur les corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques chez l’enfant, les auteurs ont rapporté 59,3% de consultation après 48 heures [16]. Par contre en Inde en 2000 dans une étude sur les corps étrangers de l’oreille, les auteurs ont rapporté que 91,66 % des consultations avaient eu lieu dans les 24 premières heures [12].
L’une des raisons des longs délais de consultation observés pourraient être liés au fait que dans les urgences relatives, les enfants ne signalent pas tôt à leurs parents la survenue de l’accident. De plus, dans notre contexte, les difficultés d’accès à un centre de santé, en particulier spécialisé et parfois l’errance diagnostique liée à la fréquentation des centres de santé non spécialisés ou des tradi-praticiens pourraient également expliquer certains délais de consultation longs.
Les étiologies des urgences ORL chez l’enfant ont été variables et les corps étrangers (37,7%) occupaient le premier rang avec une prédominance de la localisation nasale. Il en était de même dans les séries de Sunil et al en Inde [8] et de Ramarozatovo et al à Madagascar[2] pour qui les corps étrangers représentaient aussi la première cause d’urgence ORL pédiatrique avec une prédominance de la localisation nasale. La localisation laryngée a été la moins représentée dans notre étude avec 5,3%. Cette faible représentativité a été également notée par d’autres auteurs[2,8]. Les corps étrangers ORL sont l’apanage des enfants et plus précisément des enfants de moins de 5 ans. Dans notre étude, la tranche d’âge 0 à 5 ans était concernée dans 70,2% des cas. A Antananarivo, les auteurs ont rapporté plus de la moitié des cas de corps étrangers (67,24%) dans la tranche d’âge 1 à 5 ans [2]. Figueiredo et al [9] ont constaté au Brésil en 2008 que les sujets les plus exposés aux corps étrangers de la région ORL étaient les enfants et la plus grande fréquence était retrouvée dans la tranche d’âge de 1 à 4 ans. Le même constat a été fait dans plusieurs autres études [12,17,18]. L’âge de préhension situé autour de la deuxième année de vie, ainsi que le caractère turbulent des petits enfants, expliqueraient la fréquence des corps étrangers avant 5 ans [19]. Cette prédominance peut trouver également une explication dans le fait que certains parents ignorant peut-être les règles de prévention des accidents domestiques, laissent à la portée des enfants des objets ou des jouets de petites tailles et parfois même des pièces d’argent ;objets qu’ils sont susceptibles d’introduire dans les orifices de la région ORL.
Les épistaxis (23,1%) qui ont constitué la deuxième cause par ordre de fréquence dans notre série ne sont pas rares chez les enfants. Dans une étude réalisée à Sokoto au Nigéria en 2008 dans une population de sujets âgés de 1 à 70 ans, Iseh et al [10] mentionnaient un pic de fréquence des épistaxis dans la tranche d’âge 0 à 10 ans (26,4% des cas). Elles ont représenté 12,58% des cas d’urgence pédiatrique dans l’étude de Ramarozatovo et al[2]. Les enfants de la tranche d’âge de 5 à 10 ans étaient les plus touchés dans notre série. Pour Ramarozatovo et al[2] l’affection avait touché surtout les enfants âgés de 10 à 15ans.
La rhinosinusite a été la plus fréquente des étiologies d’urgences ORL pédiatriques à Parakou après les corps étrangers et les épistaxis. Elle concernait les enfants au-delà de 5 ans avec un maximum entre 10 et 15 ans. La sinusite est une affection qui se retrouve surtout chez les enfants au-delà de l’âge de 10 ans car à la naissance les seuls sinus para nasaux présents sont les sinus ethmoïdaux. Les autres sinus ne se mettent en place que progressivement au fil du temps.
Les autres étiologies trouvées concernaient toutes les tranches d’âge à l’exception de la papillomatose laryngée, de la cellulite cervico-faciale et de l’abcès rétro-pharyngé qui ont été retrouvé exclusivement entre 0 et 5ans.
Lescanne et al [19] et Bomholt [20] ont trouvé la majorité des cas de papillomatose laryngée dans la tranche de 2 à 5 ans. Par contre à Brazzaville en 2002 l’âge des enfants atteints se situait entre 7 et 10 ans [13]. Ces différences résultats peuvent s’expliquer par le caractère chronique de la papillomatose laryngée et la variabilité du moment d’apparition de la dyspnée laryngée qui complique habituellement cette pathologie et amène les patients en consultation.
La majorité des patients de notre série a été traitée à titre ambulatoire (77,5%) comme à Antananarivo (89 ,30%) [2]. On est tenté de penser qu’en général, une fois l’urgence levée et le pronostic vital épargné, les patients peuvent donc continuer les soins à titre ambulatoire. Ainsi, nous avons observé au cours du suivi des différentes affections 80,8% d’évolution favorable.

Conclusion

Les urgences ORL pédiatriques au CHD-B de Parakou sont fréquentes et touchent principalement les enfants de moins de 5 ans avec une prédominance masculine. Les accidents de jeu constituent la première circonstance de survenue. L’amélioration du pronostic des urgences ORL passe par la sensibilisation des parents sur la nécessité d’une meilleure surveillance des enfants pendant le jeu.

Références

  1. Erminy M, Londero A, Biacabe B, Bonfils P. Urgences en oto-rhino-laryngologie. Encycl. Med. Chir. 2000 ; 25-130-A-10
  2. Ramarozatovo NP, Razafindrakoto RM J, Rakotoarisoa AHN, Ratsimbazafy ABA, et alÉpidémiologie des urgences pédiatriques en ORL à Antananarivo : résultats préliminaires. Rev. Afr. Anesth. Méd. Urg. 2010 ; 2 : 1-4
  3. Matoussi N, Fitouri Z, Maaroufi N, Berric HEI, SaaydaBB. Profil épidémiologique et prise en charge des consultants des urgences médicales pédiatriques de l’hôpital d’enfants de Tunis. TunisieMédicale 2007 ; 85 : 843-8
  4. Amana B,, Kpemissi E, Agoda P,, Tomta K, Amaglo S. Les urgences ORL au CHU de Tokoin. La Revue africaine d’ORL et de Chirurgie cervico-faciale 2007 ; 5 : 22-6
  5. Ouoba K, Dao OM,Elola A, Ouedraogo I,Guebre Y, Ouédraogo B, Bationo E. les urgences ORL au Centre Hospitalier Univeritaire de Ouagadougou : à propos de 124 cas. Méd. d’Afr.Noire 2006 ; 53 : 41-6
  6. Nyarwaya JB. Tracheo-bronchial foreign bodies in pediatric patients : anesthesic management in the topic J. EUR 2001 ; 4 : , 19-9.
  7. Ployet MJ, Robier A, Goga D, Mercier C. Corps étrangers laryngo-bronchiques. Encycl. Med. Chir. ORL Paris 20730 7, 1987 ; 10 p.
  8. Sunil K, Achal G. Pediatric emergencies in otolaryngology in a Metropolitan City. Indian Pediatrics 2002 ; 36 : 1256-58.
  9. Figueiredo RR, Azevedo AA, Kos AO, Tomita S. Complications of ENT foreign bodies : a retrospective study. Braz J Otorhinolaryngol 2008 ; 74 : 7-15.
  10. Iseh KR et Muhumad Z. Pattern of epistaxis in sokoto, Nigeria :a review of 72 cases. Annals of African Medicine 2008 ; 7 : 07-11
  11. Louie JP, Osterhoudt KC, Christian CW. Brain abscess following delayed endoscopic removal of an initially. asymptomatic oesophageal coin Paediatric Emergency Care 2000 ; 16 : 102-5
  12. Mishra A, Shukla GK, bhatia N. Aural foreign bodies. Indian J Pediatr 2000 ; 67 : 267-9.
  13. Ondzotto G. La papillomatose laryngée : intérêt d’un diagnostic précoce, à propos de 7 cas diagnostiques au CHU de Brazzaville, Congo. Med Trop2002 ; 62 : 163-5
  14. Bamjee Y, Lownie JF, Cleaton-Jones PE, Lownie MA. Maxillofacial injuries in a group of South Africans under 18 years of age. British journal of oral and maxillo facial surgery 2006 ; 34 : 298-30
  15. Diop EM, Tall A, Diouf R, Ndiaye IC.Corps étrangers laryngés : prise en charge chez l’enfant au Sénégal. Médecine d’Afrique Noire 2000 ; 7 : 10-5.
  16. Ouoba K, Diara C, Dao MO, Ouedraogo I, Sanou I, Cissé R. Corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques chez l’enfant au Centre Hospitalier Universitaire de Ouagadougou à propos de 96 cas. Med Trop. 2002 ; 62 : 611-4.
  17. Deguenonvo REA, Ndiaye M, Loum B, Tall A, Diallo BK. Les corps étrangers de l’oesophage à propos de 212 cas, CHU Le Dantec, Dakar, Sénégal. Méd. d’Afr. Noire 2009 ; 56 : 411-6
  18. Eucidan S, Garap J-P, Dubev S-P. Ear, nose and throat fereign bodies in Melansian children : an analysis of 1037 cases. Int J Pediatr Otolaryngol, 2006 , 70 : 1539-45.
  19. Lescanne E, Soin C, Lesage V, Mercier C, Ployet E. Corps étrangers laryngo-trachéo-bronchiques Encycl. Med. Chir. (Elsevier, Paris) Oto-rhino-laryngologie 1999 ; 20-730-A-10 : 10p
  20. Bomholt A. Juvenile laryngeal papillomatosis. An epidemiological study from the Copenhaagen region. Acta Otolaryngol 2007 ; 105 : 367- 71

La vie de l'Anesthésie

rechercher sur le site de la SARAF

Recherches


Pour rendre vos recherches plus faciles