Contributions des etablissements d’enseignement des pays a haut revenu aux soins anesthesiques et chirurgicaux dans les pays a revenus intermediaires et faibles : fournissent-ils ce qui est vraiment nécessaire ?

décembre 2018

La mortalite anesthésique dans les pays à revenu élevé (PRE) est très faible, en particulier pour les patients en bonne santé, de l’ordre d’un déces pour cent à deux cent mille cas, bien que la morbidité majeure soit de 3 % a 16 %.
Les pays a revenu intermédiaire ou faible (PRIF) souffrent d’un manque de disponibilité en équipement, tels que les oxymètres, les médicaments anesthésiques (y compris l’oxygène) et parfois même de l’absence de commodités de base comme l’eau et l’électricité. Dans une étude portant sur 22 PRIF (y compris l’Inde), Vo et coll. ont trouvé que 35 % des établissements étudiés n’avaient pas d’accès à l’oxygène, 50 % n’avaient pas d’accès continu aux machines d’anesthésie ou aux oxymetres de pouls et 40 % a 70 % des dispositifs ou équipements médicaux étaient brisés, inutilisés ou inadaptés aux besoins. Le manque de prestataires formés en anesthésie complique le problème. En fait, les PRE disposent de 20 a 30 médecins prestataires d’anesthésie pour 100 000 habitants tandis que dans les PRIF, le ratio est d’un pour 100 000 ; en Afrique subsaharienne, le nombre tombe à 0,1 pour 100 000 habitants.

La vie de l'Anesthésie

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