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juin 2014, par
, , , , ,Introduction : l’anesthésie dans les pays en voie de développement, particulièrement la neuroanesthésie se déroule le plus souvent dans conditions précaires, liées à une situation de pénurie. Ce contexte conditionne une réadaptation de la pratique aux réalités de terrain. L’objectif de notre travail était de faire un état de lieu de notre pratique.
Méthodologie : il s’agissait d’une étude retro prospective de décembre 2010 à juillet 2014. Elle a concerné tous les patients opérés pour pathologies neurochirurgicales.
Résultats : durant la période d’étude 304 patients ont bénéficié d’une intervention pour pathologie neurochirurgicale avec un âge moyen de 30,76+/-24 ans en vers des hommes. La DVP a représenté 28,3% des cas, les tumeurs cérébrales 12,8%, et les urgences vasculaires 14,1%. Les interventions programmées étaient de 74% avec une durée moyenne de 6,46H. 44,1% des patients ont présenté au moins un accident ou incident peropératoire. L’ensemble des patients ont bénéficié d’un monitorage de base et d’une antibioprophylaxie (pas forcement adaptée). La capnographie a été utilisée chez 8 patients. L’halothane a été utilisé dans 76,6% des cas, et 50,7% des patients ont été ventilés manuellement, 5,5% des patients ont présenté un retard de réveil. Deux décès periopératoire ont été rapportés.
Discussion : la pratique de la neuroanesthésie qui est très diversifiée, reste un défi dans notre contexte. La spécificité de cette pratique est liée aux techniques, aux agents anesthésiques et au monitoring utilisé. Cependant, elle doit s’adapter au site d’intervention et à la pathologie du patient