Analgésie multimodale et protocoles d’analgésie post-operatoire dans le (...)
Analgésie postopératoire in situ au centre hospitalier universitaire (...)
Epidémiologie de la douleur au service d’accueil des urgences (SAU)
Douleur induite par les soins : Etat des lieux au CHU Gabriel Touré
Analgésie multimodale post-opératoire en obstétrique : intérêt de (...)
Analgésie en odontostomatologie : stratégies contre les échecs (...)
Utilisation du tramadol en intraveineuse continue pour la prise en prise (...)
Prise en charge de la douleur postoperatoire chez l’adulte au centre (...)
juillet 2014, par
, , , ,Introduction : L’intérêt d’une bonne analgésie post-opératoire n’est plus à démontrer et l’anesthésiste doit avoir à l’esprit pour chaque intervention chirurgicale le respect des 5 principes fondamentaux de prise en charge de la douleur : dans le contexte africain ?
Objectif : décrire l’intérêt du néfopam pour l’analgésie post-opératoie dans le contexte africain
Méthodologie : sur la base de leurs expériences personnelles, des anesthésistes du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo décrivent des protocoles d’analgésie post-opératoire adaptés au contexte africain (typologie des interventions chirurgicales courantes, profil des patients, disponibilité aléatoire des morphiniques, non généralisation des techniques d’anesthésie loco-régionale). A la faveur de la « Master Class Internationale » de mars 2014 de Paris, sur la prise en charge de la douleur postopératoire, ils ont confronté leurs expériences avec celles de l’équipe du Pr CHAUVIN.
Résultats : 1-La pratique de l’anesthésie au Benin, en Côte d’Ivoire et au Togo a connu au cour des 2 dernières décennies un développement très important marqué notamment par une nette amélioration de la démographie des médecins anesthésistes, une meilleure disponibilité des équipements médico-techniques et des drogues et une organisation plus rationnelle des services. 2- Les types d’intervention les plus courants concernent l’obstétrique, la traumatologie, la chirurgie digestive et la chirurgie pédiatrique. 3-Il s’agit souvent de patients jeunes présentant peu de tares mais méconnaissant les quelques-unes qu’ils portent. 4-La disponibilité des agents morphiniques reste aléatoires en dehors de ceux utilisés en période per-opératoire. La morphine base est surtout en dehors du bloc opératoire, même sous la forme injectable. 5-Les antalgiques non morphiniques sont disponibles notamment les AINS, le paracétamol, le nefopam et le tramadol. 6-Il est possible d’établir de bons protocoles d’analgésie multi-modale et celui qui est le plus pratiqué dans les 3 pays de notre étude associé paracetamol-nefopam ± AINS selon les types d’intervention et rarement paracétamol-nefopam-morphine
Conclusion : en respectant les normes et principes internationaux, il est possible de concevoir de bons protocoles efficaces d’analgésie post-opératoire adaptés à notre contexte africain. L’association paracétamol-nefopam ± AINS a fait ses preuves